Quelque 6,4 millions de Rwandais se sont prononcés, vendredi, par référendum sur une modification de la Constitution qui doit permettre au président Paul Kagamé, 58 ans, de se présenter pour un nouveau mandat et, potentiellement, de diriger le Rwanda jusqu’en 2034. Et ce, malgré les critiques de la communauté internationale, qui a dénoncé une campagne bâclée de dix jours. Le nouvel article 101 continue de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels, désormais d’une durée de cinq ans, contre sept. Mais l’article 172 stipule que cette réforme n’entrera en vigueur qu’après un nouveau septennat transitoire, de 2017 à 2024. Le sortant Kagame y sera donc éligible, ainsi qu’aux deux quinquennats suivants.
«Je n’ai rien réclamé. Allez demander aux Rwandais pourquoi ils veulent de moi.»,
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publié le 18 décembre 2015 à 19h06
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