Pedro Sánchez, PSOE
Inconnu des Espagnols lors de son élection à la tête du Parti socialiste ouvrier (PSOE) en 2014, Pedro Sánchez, 43 ans, doit faire oublier la légèreté avec laquelle le gouvernement de José Luis Zapatero a laissé gonfler la bulle immobilière. Un front réunissant Podemos et les régionalistes est sa seule chance d’arriver au pouvoir.
Albert Rivera, Ciudadanos
Le fondateur de Ciudadanos («Citoyens»), 36 ans, a répété ces derniers jours qu’il ne pacterait ni avec les socialistes ni avec les conservateurs. Sans exclure de voter avec les uns ou les autres sur des points précis. Quel que soit son résultat, la formation centriste antisystème fera une entrée fracassante au Congrès.
Pablo Iglesias, Podemos
Après une irruption aux européennes 2014, le parti anti-austérité a grimpé dans les sondages avant de redescendre. Une image moins marquée à gauche et une campagne efficace de Pablo Iglesias, 37 ans, a remis en selle Podemos pour les législatives. Après celles-ci, une alliance avec le PSOE est envisageable.
Francesc Homs, Convergencia
L’un des dossiers urgents sur le bureau du prochain chef de gouvernement sera le défi indépendantiste lancé par le président de la région Catalogne, Artur Mas. Son parti, Convergencia, qui a choisi l’avocat Francesc Homs, 46 ans, comme tête de liste, est en mesure d’envoyer plusieurs députés à Madrid.
Mariano Rajoy, Parti populaire
Le chef du gouvernement apparaît, parmi les têtes de liste, comme le seul vieux routier de la politique. Le lent redressement de l’économie joue en sa faveur, même s’il apparaît usé par quatre années de crise. Si les sondages donnent le PP en tête, la possibilité de pacte postélectoral avec d’autres forces est très limitée.