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Libération
Elections espagnoles

Les grandes figures du scrutin de dimanche

Spanish Prime Minister and Popular Party (PP) leader and candidate for general election, Mariano Rajoy casts his vote at a polling station in Madrid on December 20, 2015. Spaniards go to the polls today in what is expected to be one of the most closely-fought contests in modern history, as two dynamic new parties take on the country's long-established giants. AFP PHOTO / CESAR MANSO / AFP / CESAR MANSO (AFP)
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publié le 18 décembre 2015 à 19h26

Pedro Sánchez, PSOE

Inconnu des Espagnols lors de son élection à la tête du Parti socialiste ouvrier (PSOE) en 2014, Pedro Sánchez, 43 ans, doit faire oublier la légèreté avec laquelle le gouvernement de José Luis Zapatero a laissé gonfler la bulle immobilière. Un front réunissant Podemos et les régionalistes est sa seule chance d’arriver au pouvoir.

Albert Rivera, Ciudadanos

Le fondateur de Ciudadanos («Citoyens»), 36 ans, a répété ces derniers jours qu’il ne pacterait ni avec les socialistes ni avec les conservateurs. Sans exclure de voter avec les uns ou les autres sur des points précis. Quel que soit son résultat, la formation centriste antisystème fera une entrée fracassante au Congrès.

Pablo Iglesias, Podemos

Après une irruption aux européennes 2014, le parti anti-austérité a grimpé dans les sondages avant de redescendre. Une image moins marquée à gauche et une campagne efficace de Pablo Iglesias, 37 ans, a remis en selle Podemos pour les législatives. Après celles-ci, une alliance avec le PSOE est envisageable.

Francesc Homs, Convergencia

L’un des dossiers urgents sur le bureau du prochain chef de gouvernement sera le défi indépendantiste lancé par le président de la région Catalogne, Artur Mas. Son parti, Convergencia, qui a choisi l’avocat Francesc Homs, 46 ans, comme tête de liste, est en mesure d’envoyer plusieurs députés à Madrid.

Mariano Rajoy, Parti populaire

Le chef du gouvernement apparaît, parmi les têtes de liste, comme le seul vieux routier de la politique. Le lent redressement de l’économie joue en sa faveur, même s’il apparaît usé par quatre années de crise. Si les sondages donnent le PP en tête, la possibilité de pacte postélectoral avec d’autres forces est très limitée.