La réaction de Nathalie Kosciusko-Morizet après l'annonce de son éviction, les débordements lors du meeting de Donald Trump à Las Vegas et le coup de poing reçu par le Premier ministre espagnol. Les vidéos qu'il fallait voir cette semaine.

«Je trouve curieux, au moment où on lance un débat sur la ligne, d'évincer ceux qui ne sont pas d'accord.» Nathalie Kosciusko-Morizet a appris lundi lors de la tenue du bureau du parti Les Républicains qu'elle ne sera pas reconduite à son poste dans l'organigramme du parti en janvier. Elle a aussitôt réagi devant les caméras : «Penser que le parti se renforce en s'épurant, c'est une vieille idée stalinienne […]. Moi je crois au contraire que le parti se réforme en débattant. [Dimanche], le FN a fait son plus haut score, ça mérite un débat. Moi, je n'échange pas mes convictions contre une place.»

Des manifestants ont tenté d’interrompre le meeting du candidat américain à Las Vegas. Mais très vite, les forces de sécurité, ainsi que les sympathisants de Donald Trump sont intervenus. Non sans violence. Selon la chaîne américaine NBC News, qui a rapporté l’événement mardi, il s’agissait de militants du mouvement Black Lives Matter. Ils auraient été insultés. NBC News ajoute qu’un homme aurait fait un salut nazi sur leur passage.

Mariano Rajoy n’a pas que des amis. Alors qu’il se rendait à un meeting à Pontevedra, en Espagne, dans le cadre de la campagne des élections générales, le Premier ministre espagnol a reçu un coup de poing au visage de la part d'un jeune homme sorti de la foule. Malgré un bel hématome et des lunettes cassées, le Premier ministre a pu tenir son meeting.

Un signe d'ouverture pour certains, un symbole pour beaucoup. Le président de la République a inauguré jeudi le Monument des fraternisations de Neuville-Saint-Vaast, dans le Pas-de-Calais, en présence du futur président Les Républicains de la région, Xavier Bertrand. François Hollande a loué les valeurs de «fraternité», de «solidarité», appelant à «la concorde». Si la poignée de main, certes brève, n'a pas échappé aux télévisions, tous évoquent la nature hautement symbolique de cette rencontre.

C’est une première en Europe. Un Espagnol a été opéré du cerveau sans anesthésie générale, en jouant du saxophone. Le but ? Pouvoir reconnaître les zones liées au langage musical. L’opération de la tumeur, qui s’est déroulée le 15 octobre, a duré douze heures. Elle a été filmée par l’équipe médicale.