Pendant que certains (inconscients !) se réjouissent de la douceur hivernale, les poumons de beaucoup d'autres trinquent. A Pékin, Rome ou Sarajevo (photo, mercredi), d'épais nuages de particules fines recouvrent habitants et bâtiments, poussant les autorités à prendre des mesures de limitation de la pollution. A Sarajevo, l'indice de qualité de l'air est habituellement compris entre 0 et 50. Jeudi, il était de 94, la ville étant littéralement couverte par un épais nuage poussiéreux. Quelques jours plus tôt, les valeurs enregistrées atteignaient parfois 300, un niveau considéré comme dangereux. La municipalité de Sarajevo a décidé de fermer les écoles primaires et secondaires jeudi et a demandé en conseil municipal un départ anticipé des élèves en vacances d'hiver. La pollution est provoquée par les gaz d'échappement et l'utilisation du charbon pour le chauffage de dizaines de milliers de foyers. Photo Emric Amel. AP