Clara Anahi, enlevée il y a trente-neuf ans, à l'époque de la junte. Mais dès le lendemain, le conte de Noël a perdu toute sa magie : «Les deux résultats [des analyses ADN, ndlr] concluent à l'absence de parenté entre le profil génétique de la jeune femme et celui de la famille Mariani», a assuré le responsable de l'agence chargée de rechercher les enfants disparus durant la dictature. Pourquoi un tel cafouillage ? Trois analyses ont eu lieu. La première, positive, a été réalisée par un laboratoire privé dont la Fondation Anahi a publié la nouvelle. Peu après, les autorités argentines ont démenti cette information. Deux autres tests officiels, négatifs, ont suivi. Pour le porte-parole de Maria Mariani, la recherche «de la mémoire, de la vérité et de la justice» se poursuit.
La veille de Noël, le monde apprenait que Maria «Chicha» Mariani, une Argentine de 91 ans, avait retrouvé sa petite-fille,
par Hélène Gully
publié le 27 décembre 2015 à 19h31
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