Au moins 11 personnes - dont 7 militaires - ont péri dans une attaque lancée par un commando islamiste présumé dans la nuit de vendredi à samedi contre la base stratégique de Pathankot, dans l’Etat du Pendjab, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec le grand rival pakistanais. Il a fallu quatorze heures à l’armée indienne pour annoncer, samedi, qu’elle avait repris le contrôle de sa base aérienne. Ce qui n’était finalement plus le cas dimanche : un ou deux membres du commando y étaient toujours terrés, selon un journaliste de l’AFP. Les assaillants sont soupçonnés d’appartenir au groupe islamiste Jaish-e-Mohammed basé au Pakistan. Lancé une semaine après une visite surprise du Premier ministre indien, Narendra Modi, au Pakistan - la première d’un chef de gouvernement indien en onze ans -, cet assaut menace l’amorce de détente entre les deux puissances nucléaires.
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