C'est le nombre de militants de la gauche indépendantiste basque, dont les Françaises Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, qui ont évité la prison en signant un accord judiciaire inédit, mercredi, dans lequel ils admettent avoir eu des liens avec l'organisation ETA, sur fond de paix retrouvée au Pays basque. Cet accord met fin au grand «procès Batasuna», plusieurs fois reporté, entamé en décembre 2015. «Nous sommes soulagées, c'était inespéré», a réagi Aurore Martin, 36 ans, à qui la justice reprochait d'avoir participé à des réunions sous l'étiquette de Batasuna, parti indépendantiste basque interdit en Espagne en 2003.
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