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Libération

Un mouvement chiite du Nigeria a affirmé jeudi que plus de 700 de ses membres étaient toujours portés disparus,

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publié le 14 janvier 2016 à 20h01

plus d'un mois après de violents affrontements avec l'armée, le 12 décembre, dans son fief de Zaria (Nord). «Ces disparus ont été tués par l'armée ou bien ils sont détenus au secret», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Mouvement islamique du Nigeria (MIN). Les violences avaient éclaté quand un barrage érigé par l'organisation pour une procession religieuse avait bloqué un convoi du chef d'état-major des armées, le général Tukur Yusuf Buratai. Les militaires avait annoncé une tentative d'assassinat contre le général, accusation démentie par le MIN. La maison de son chef, le cheikh Ibrahim Zakzaky, et la mosquée du MIN avaient été détruites. Ce dernier est toujours détenu.