Le 13 janvier 2011, à la veille de la chute de Ben Ali dans la Tunisie voisine, les premières manifs éclatent en Libye. Muammar al-Kadhafi, au pouvoir depuis plus de quarante ans, se méfie et fait quelques concessions. Mais rien n’y fait, la protestation gagne. Le 17 février, les opposants s’emparent du commissariat de Benghazi, capitale de la Cyrénaïque (est). Le soulèvement gagne la capitale, Tripoli (ouest). Furieux, Kadhafi lance une contre-attaque et envoie ses chars vers Benghazi. Le 19 mars, une coalition internationale, menée par la France, effectue ses premiers bombardements aériens. Dans les mois qui suivent, les rebelles progressent. Surarmés, ils bénéficient de l’aide de la coalition quand ils ne parviennent plus à avancer. Tripoli tombe fin août 2011. Kadhafi se retranche dans son fief, à Syrte (centre), l’une des dernières villes loyalistes. Il sera tué le 20 octobre, après avoir tenté de fuir et s’être caché dans une canalisation.
Contre le colonel Kadhafi, un appui occidental décisif
par Luc Mathieu
publié le 15 janvier 2016 à 18h31
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