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Libération

Le village italien de Sellia, en Calabre, où il ne reste plus que 500 habitants, a pris un arrêté pour empêcher ses habitants de mourir.

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publié le 15 janvier 2016 à 19h41

«La vie humaine a naturellement de la valeur, mais ici elle a une valeur sociale, parce que chaque décès nous rapproche de la mort du village», a expliqué son maire, Davide Zicchinella, qui, pour sauver la commune, a publié un arrêté imposant à ses administrés un check-up médical annuel obligatoire, sous peine d'un impôt supplémentaire de 30 euros par an. Depuis, il y a la queue au nouveau centre de soins gériatriques, installé dans l'ancienne école et financé par des fonds européens. Pour aider ses administrés à atteindre l'espérance de vie (83 ans en Italie), le maire organise aussi des transports en bus réguliers vers un établissement thermal de la région.