a affirmé dimanche Abbas Akhoundi, le ministre iranien des Transports, trois jours avant la visite du président Hassan Rohani en France. «Nous avons besoin de 400 avions long et moyen courrier et de 100 avions court courrier», a précisé le ministre, cité par l'AFP. Il s'agit de la première annonce commerciale d'envergure depuis la levée des sanctions internationales intervenue avec l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire. La signature d'un accord se concrétise habituellement en plusieurs étapes, dont celles d'une «lettre de motivation» ou d'un «protocole d'accord», ce qui pourrait être le cas lors du déplacement de Rohani à Paris. Cette visite aura une forte dimension diplomatique, mais aussi économique car Rome et Paris affichent leur volonté de reprendre leur place de partenaires de premier plan de Téhéran, qu'ils occupaient avant le renforcement des sanctions, en 2012.
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