Mobilisation tous azimuts contre l'épidémie de zika qui se «propage de manière explosive», selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'institution a décrété un «niveau d'alerte extrêmement élevé» et convoqué pour lundi un comité d'urgence. De son côté, le Brésil, pays le plus touché, va mobiliser jusqu'à 220 000 militaires (lire ci-dessus) d'ici la mi-février. Et tenter, a promis vendredi la présidente Dilma Rousseff, de «gagner la guerre contre le moustique» Aedes aegypti, responsable de la transmission du virus en Amérique latine. Une lutte sur le point d'être perdue, avait estimé, plus tôt dans la semaine, le ministre de la Santé brésilien. La plupart du temps bénin, zika s'est accompagné «d'une hausse brutale du nombre de nouveau-nés atteints de microcéphalie et de cas de syndrome de Guillain-Barré - pathologie mal connue, caractérisée par l'attaque du système nerveux par le système immunitaire, engendrant parfois une paralysie», reconnaît désormais l'OMS.
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