Des autorités sanitaires du Texas (sud des Etats-Unis) ont fait part ce mardi d’un cas de transmission par contacts sexuels du virus Zika, potentiellement dangereux pour les femmes enceintes et dont la propagation explose en Amérique latine.
«Le patient a été infecté par le virus après avoir eu des relations sexuelles avec une personne malade de retour d'un pays où le virus est présent», ont précisé les services de santé du comté de Dallas (DCHHS) dans un communiqué.
Toutefois, un porte-parole des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a indiqué à l'AFP n'avoir pas enquêté sur le mode de transmission du virus dans ce cas précis: «Concernant ce cas, les CDC n'ont pas enquêté la manière dont l'infection a été transmise», affirme ainsi ce porte-parole, Tom Skinner. S'il s'agit bien d'une transmission par voie sexuelle, ce serait alors seulement le deuxième cas recensé par les CDC aux Etats-Unis.
La propagation de ce virus au niveau mondial est telle que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré lundi soir l'épidémie «urgence de santé publique de portée mondiale». Un degré d'inquiétude que plusieurs chercheurs jugent un peu exagéré, notamment en raison de la trop grande prudence qui avait accompagné l'épidémie d'Ebola.
Lire dans l'édition de ce mardi : Zika, virus type du XXIe siècle
Il pourrait y avoir un troisième cas potentiel après la découverte du virus du Zika dans le sperme d'un américain infecté après que toute trace du pathogène a disparu de son sang. Ces deux cas avaient été initialement rapportés par le New York Times. Il s'agit de deux chercheurs américains qui avaient été infectés en Afrique. L'épouse d'un de ces scientifiques avait apparemment été contaminée sexuellement par son mari.