pour avoir animé à Madrid un guignol accusé d'avoir fait l'apologie de l'ETA. Ils ont finalement été mis sous strict contrôle judiciaire. Les comédiens avaient été interpellés vendredi après un spectacle «tous publics» du carnaval de Madrid, accusés d'apologie du terrorisme parce qu'un guignol avait brandi une pancarte faisant référence à l'organisation séparatiste basque armée ETA. Son slogan «Gora Alka-ETA», rappelant «Gora ETA» - «vive l'ETA» en basque, se voulait, selon les organisateurs, un jeu de mots évoquant Al-Qaeda, par homophonie avec «Alka-ETA». La maire de Madrid avait présenté des excuses aux parents choqués par la représentation, qualifiant d'«erreur très grave» sa programmation en catégorie «tous publics».
La justice a ordonné mercredi la remise en liberté des deux marionnettistes placés en détention provisoire samedi
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publié le 10 février 2016 à 20h11
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