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Libération

«Il n’y a pas inscrit "idiot" sur notre front. Ne croyez pas que les avions et les bus sont ici pour rien. Nous ferons le nécessaire.»

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publié le 11 février 2016 à 20h31

S'exprimant devant un parterre d'hommes d'affaires à Ankara, le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé jeudi les appels internationaux pour l'ouverture de la frontière turque aux dizaines de milliers de réfugiés syriens qui ont fui la bataille d'Alep. Il a en outre confirmé la véracité d'un marchandage qui a fuité dans la presse : Erdogan a bien menacé les présidents de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Conseil européen, Donald Tusk, d'inonder les pays européens de migrants si son pays ne recevait pas une somme satisfaisante pour les héberger : «Nous avons défendu les droits de la Turquie et des réfugiés.»