La constitution de cette base de données a été réalisée dans le cadre d’un cours par un groupe d’étudiants de l’Ecole de journalisme de Sciences-Po. Après plus de trois mois d’enquête, ils ont pu rassembler un nombre variable d’informations sur 68 des 168 jihadistes français que l’Etat estime décédés en Syrie et en Irak. Ces détails concernent le profil sociologique de ces individus, comme leurs parcours scolaires et environnements familiaux, aussi bien que leur fonction au sein de l’Etat islamique et les circonstances de leur mort. Cet échantillon, non exhaustif, ne peut évidemment pas être extrapolé à tous les Français morts en Syrie et Irak, encore moins à l’ensemble de ceux présents. Il vise plutôt à rassembler dans une seule base de données des bribes d’histoires éparpillées. Les autorités ne souhaitant pas communiquer sur ces questions, il a fallu compiler et recouper les informations déjà disponibles et tenter de contacter les familles. La base de données continuera à être actualisée au fur et à mesure des informations disponibles.
Un dossier réalisé avec l’école de journalisme de Sciences-po
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Publié le 21/03/2016 à 20h41
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