Menu
Libération
Heure par heure

Une journée d'horreur à Bruxelles

Attentats de Bruxellesdossier
Une tente de la Croix Rouge près de la station Maelbeek, marid à Bruxelles. (Photo AFP)
par
publié le 22 mars 2016 à 20h10

Les attentats à l'aéoroport de Bruxelles et dans le métro ont fait au moins ont fait au moins 34 morts et plus de 200 blessés. Revendiqué par l’organisation Etat islamique, ils interviennent quatre jours après la capture spectaculaire à Molenbeek, commune bruxelloise, de Salah Abdeslam, seul survivant du commando auteur des attentats jihadistes du 13 novembre à Paris (130 morts). Le déroulé d'une journée d'horrreur.

Vers 8 heures. Deux explosions retentissent à l'aéroport international de Zaventem. Selon des témoins sur place, des tirs auraient d'abord été entendus dans le hall des départs de l'aéroport avant qu'une personne ne lance des cris en arabe et qu'on entende deux explosions. L'aéroport est fermé et il n'est plus desservi ni par train ni par bus.

9 h 11. Un explosion retentit dans une rame à la station de métro Maelbeek, non loin des institutions européennes.

9 h 15. L'alerte anti-terroriste passe à son niveau maximal en Belgique.

Peu avant 10 h 30. Le centre de crise du ministère de l'Intérieur belge demande à la population bruxelloise de cesser de circuler. Tous les transports publics sont désormais fermés. Les mesures de sécurité sont aussi relevées aux aéroports de Paris, Londres, Francfort, Copenhague et Moscou.

Peu après 11 heures.  L'arrêt du trafic des trains Thalys est ordonné.

Peu après 11 h 30. Police et armée renforcent la sécurité des centrales nucléaires en Belgique.

11 h 43. Le Premier ministre belge Charles Michel condamne les deux attentats «aveugles, violents et lâches».

Midi. «C'est toute l'Europe qui est frappée», déclare François Hollande. Le trafic des trains Eurostar entre Londres et Bruxelles est suspendu.

13 h 35.  L'enquête sur les attentats est «toujours en cours», les autorités craignant qu'il y «ait encore des personnes dans la nature», indique le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

14 h 30. L'attentat dans le métro a fait «probablement une vingtaine de décès» ainsi que 106 blessés, annonce le bourgmestre (maire) de Bruxelles Yvan Mayeur, évoquant une «situation extrêmement chaotique».

14 h 45. Les pompiers décomptent 14 morts et 96 blessés à l'aéroport

Peu après 16 heures. Les médias diffusent des images de suspects captées par vidéo-surveillance à l'aéroport: il s'agit de trois hommes poussant des chariots à bagages.

Peu après 16 h 30.  Aamaq, une agence en ligne liée au groupe État islamique (EI) indique la responsabilité de l'EI. L'organisation revendique officiellement les attentats peu après 17 h 30.

16 h 48. Les dirigeants des 28 pays de l'UE dénoncent une attaque contre «notre société ouverte et démocratique».

17 h 15. Trois bombes avaient été introduites à l'aéroport mais l'une d'elles n'a pas explosé, selon le gouverneur provincial de Bruxelles.

18 h 14. La police fédérale belge publie une appel à témoins pour identifier un homme sur une capture d'écran, figurant parmi les suspects de l'attaque à l'aéroport.

18 h 42. Les deux bombes ayant explosé à l'aéroport ont «probablement» éta activées par des kamikazes et la police recherche «activement» un troisième suspect, annonce le parquet fédéral belge.

19 h 14. Un engin explosif, des produits chimiques et un drapeau de l'EI sont découverts lors de perquisitions à Schaerbeek, une commune bruxelloise.