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Inde : l'effondrement d'un pont à Calcutta fait 25 morts

Les sauveteurs n'ont plus d'espoir de retrouver des survivants.

Effondrement d'un autopont dans un quartier peuplé de Calcutta, dans l'est de l'Inde, le 31 mars 2016 (Photo Dibyangshu SARKAR. AFP)
Par AFP
Publié le 31/03/2016 à 15h13, mis à jour le 31/03/2016 à 18h44

L’effondrement d’un autopont à Calcutta dans l’est de l’Inde a tué 25 personnes, selon un nouveau bilan vendredi, et les sauveteurs n’ont guère d’espoirs de retrouver des survivants après une nuit de recherche dans l’amas de béton et de poutrelles. Près de 100 personnes ont été extraites, blessées, de cet enchevêtrement de débris depuis que cette portion de voie urbaine surélevée en construction s’est effondrée jeudi midi dans un quartier peuplé de la ville, écrasant voitures et piétons.

«Les opérations de secours ne cesseront pas tant que tous les blocs de béton et les poutres métalliques n'auront pas été retirés, a dit un haut responsable de la police de Calcutta, Akhilesh Chaturvedi. Près de 300 sauveteurs, dont des militaires et du personnel de l'unité de gestion des catastrophes, travaillent en permanence pour déblayer les débris.» La force nationale d'intervention pour les catastrophes (NDRF) a cependant prévenu qu'il y avait peu de chance de retrouver des survivants sous les décombres de cet autopont en construction depuis 2009.

Les survivants, traités à l'hôpital proche, ont décrit la manière dont les tonnes de métal et de béton se sont subitement écrasés sur la rue très fréquentée située en dessous. «L'autopont s'est effondré devant moi. Au moment où j'ai essayé de fuir, j'ai été touché», raconte Sabita Devi, femme au foyer.

Les causes de cette catastrophe sont toujours inconnues mais la police a ouvert une enquête contre l'entreprise responsable du chantier. Le gouvernement de l'Etat du Bengale occidental, qui va tenter d'être réélu lors du scrutin qui commence lundi, a promis de sévir contre les responsables de cet accident. Les autorités «n'épargneront pas» les entreprises chargées du chantier, dont le groupe de construction IVRCL, a dit Mamata Banerjee, chef du gouvernement de l'Etat.

K.P. Rao, représentant de IVRCL, avait parlé jeudi de force majeure à propos de cette catastrophe. Les bureaux du groupe à Calcutta ont été placés sous scellés par la police. Le groupe de BTP avait indiqué aux autorités de la ville en 2014 être à cours de financement pour finir les travaux. Le budget alloué était de 25 millions de dollars.