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Libération

Soutiens économiques de poids pour le gouvernement d’union libyen

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Publié le 03/04/2016 à 20h51

La Banque centrale libyenne (BCL) et la Compagnie nationale de pétrole (NOC) ont annoncé leur soutien au gouvernement d’union nationale en Libye, un nouveau revers pour les autorités non reconnues basées à Tripoli.

Ce ralliement de deux des principales institutions économiques du pays intervient cinq jours après l’arrivée à Tripoli du chef du gouvernement d’union, Fayez al-Sarraj, homme d’affaires et député tripolitain, et de plusieurs ministres.

Dans un communiqué publié dimanche, la BCL «salue» l'arrivée du gouvernement d'union «et les résolutions du Conseil de sécurité» de l'ONU, grand artisan du gouvernement d'union, dont il a salué vendredi à l'unanimité l'installation à Tripoli.

Les 15 pays membres du Conseil avaient aussi renouvelé leur appel aux Etats à «cesser de soutenir ou d'avoir des contacts officiels avec les institutions parallèles qui prétendent être l'autorité légitime mais sont en dehors de l'accord politique libyen».

Ces deux ralliements assènent un nouveau coup au chef du gouvernement non reconnu, Khalifa al-Ghweil, qui refuse de céder le pouvoir et a sommé Fayez al-Sarraj de repartir.

La NOC, entreprise publique qui gère le secteur des hydrocarbures - pétrole et gaz - en Libye, a toujours bénéficié de la reconnaissance de la communauté internationale, même si elle dépendait des autorités non reconnues contrôlant la capitale depuis l’été 2014.

Le gouvernement d’union a également reçu le soutien des principales installations pétrolières du pays. La Libye dispose des réserves les plus importantes d’Afrique, estimées à 48 milliards de barils.