La conseillère spéciale d'Etat en Birmanie, Aung San Suu Kyi, a promis lundi de faire pression pour une plus grande autonomie des minorités ethniques. C'est un pas en direction des nombreuses armées rebelles qui s'opposent à l'Etat. Son parti, qui a pris le pouvoir en avril après des élections historiques en novembre, veut «une véritable union démocratique fédérale», a déclaré la «Dame de Rangoun» à la télévision. «Voilà pourquoi nous avons besoin de changer la Constitution. Le plus important est la réconciliation nationale», a-t-elle ajouté. En contradiction avec les aspirations autonomistes des groupes ethniques, la Constitution, rédigée à l'époque de la junte militaire en 2008, centralise fortement le pouvoir. photo AP
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