Menu
Libération

Les principaux responsables de l’opposition syrienne ont commencé à quitter Genève mardi soir,

Par
Publié le 20/04/2016 à 20h41

jugeant «inacceptable» de poursuivre les négociations de paix avec le régime de Damas, qu'ils accusent de massacrer des civils. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, au moins 44 civils ont été tués mardi dans des frappes vraisemblablement menées par l'aviation de Bachar al-Assad sur deux marchés dans la province d'Idlib (nord-ouest), contrôlée par le Front al-Nusra, la branche syrienne d'Al-Qaeda, qui est exclu, comme l'Etat islamique (EI), de la trêve entrée en vigueur fin février entre régime et rebelles. Réagissant à ces attaques parmi les plus sanglantes depuis le début du cessez-le-feu, l'opposition syrienne, rassemblée dans le Haut Comité des négociations (HCN), a déclaré : «Viser des marchés populaires bondés de civils représente une escalade dangereuse.»