Son retour était attendu et chaque jour repoussé. Riek Machar, le chef de la rébellion sud-soudanaise, est enfin arrivé mardi à Juba, la capitale, qu’il avait quittée en catastrophe fin 2013, persuadé que le chef de l’Etat, Salva Kir, était prêt à tout pour l’évincer. Le jeune Etat avait alors basculé dans une nouvelle guerre civile, sur fond de rivalité ethnique. Le conflit, marqué par des massacres, viols et tortures dans les deux camps, a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 2,3 millions de déplacés. Un accord de paix avait été laborieusement ratifié par les deux parties le 26 août. Machar devrait retrouver son poste de vice-président. Soit un retour au statu quo, après plus de deux ans d’une guerre qui a dévasté une grande partie du pays. Photo REuters
Dans la même rubrique