La frappe aérienne du régime syrien, effectuée dans la nuit de mercredi à jeudi (lire Libération de vendredi) contre l'hôpital Al-Qods, dans la zone sous contrôle rebelle, a entraîné la mort d'au moins 50 personnes, selon Médecins sans frontières. Cette attaque sonne comme un prélude à une offensive plus large contre la partie de la ville aux mains de l'opposition. Et ce, malgré la trêve théoriquement en vigueur depuis le 27 février sous l'égide de la Russie et des Etats-Unis. Cet accord ne concernait pas l'Etat islamique et le Front Al-Nusra. L'Unicef et l'Organisation mondiale de la santé se sont dites «révoltées par la fréquence des attaques contre des personnels et structures de santé en Syrie».