Alors qu'il recevait le prix Charlemagne, récompensant des personnalités engagées pour l'unification européenne, Jorge Bergoglio a déclaré devant plusieurs dirigeants de l'UE, dont Angela Merkel, que «les projets des pères fondateurs, hérauts de la paix et prophètes de l'avenir, ne sont pas dépassés : ils inspirent, aujourd'hui plus que jamais, à construire des ponts et à abattre des murs». Le pape François a, par ailleurs, estimé que les dirigeants européens devaient œuvrer à changer le modèle économique, qu'il a jugé injuste à l'égard du plus grand nombre. «Que t'est-il arrivé Europe humaniste, paladin des droits de l'homme, de la démocratie et de la liberté ?» a lancé l'Argentin, évoquant «l'impression générale d'une Europe fatiguée et vieillie, stérile et sans vitalité».
Pape François «Je rêve d’une Europe où être migrant ne soit pas un délit.»
Par
Publié le 06/05/2016 à 19h41
Dans la même rubrique
Les plus lus