C'est la hausse du prix du carburant à la pompe qu'a connu la semaine dernière le Nigeria, portant le litre d'essence à 0,64 euro. Le pays, premier producteur de pétrole du continent africain, souffre de la chute des cours du brut. Son rendement a par ailleurs plongé à 1,4 million de barils par jour (le budget est basé sur une production de 2,2 millions) en raison d'attaques répétées contre les installations pétrolières. Pour protester contre la hausse des prix, les syndicats ont appelé à la grève générale illimitée. Mais le mouvement a été frappé d'une interdiction judiciaire. L'une des organisations, le Nigeria Labour Congress, a pourtant décidé de maintenir son appel.
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