C'est le nombre d'oulémas, d'une quarantaine de pays, réunis jusqu'à ce vendredi soir en Algérie pour le congrès mondial du soufisme. Pour Eric Geoffroy, islamologue à l'université de Strasbourg et lui-même soufi, il faut que les représentants de ce courant très éclaté d'un «islam de paix et d'ouverture, diamétralement opposé à celui des jihadistes, se montrent davantage, s'exposent médiatiquement». Selon lui, l'influence du soufisme est plus importante qu'on ne le pense : «Il y a davantage dans le monde de sites internet soufis que salafistes, par exemple, même si on n'en parle guère.»
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