Crash d’Egyptair : «toutes les hypothèses restent possibles»

Trois jours après le crash en mer du vol Paris-Le Caire d'Egyptair, «toutes les hypothèses restent possibles», a déclaré dimanche le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi. Jusqu'à vendredi soir, le gouvernement égyptien penchait pour un attentat, s'appuyant sur le fait que l'équipage n'avait émis aucun message de détresse avant la chute de l'appareil. Mais, en l'absence de revendication terroriste, la thèse de l'incident technique a gagné en crédibilité depuis des révélations, vendredi soir, de médias américains, qui ont rendu publiques des alertes émises pendant deux minutes par l'Airbus, signalant une «épaisse fumée» et une défaillance du contrôle des commandes de vol. A Paris, le Bureau d'enquêtes et d'analyses a confirmé cette alerte, tout en soulignant qu'il convenait avant tout de retrouver l'épave et ses boîtes noires.