L'Iran accuse une Britannico-Iranienne, employée de la Fondation Thomson Reuters et emprisonnée depuis le 3 avril, d'avoir voulu renverser le régime avec le soutien de services d'espionnage étrangers. L'époux de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, Richard, a jugé «complètement absurdes» les accusations portées contre sa femme. Détentrice de la double nationalité - non reconnue par l'Iran -, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 37 ans, avait été arrêtée à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle s'apprêtait à rentrer au Royaume-Uni avec sa fille après une visite à sa famille. Elle est accusée d'avoir cherché à «renverser en douceur le régime», ont indiqué mercredi dans un communiqué les Gardiens de la révolution, la puissante armée d'élite du pouvoir. Selon eux, elle a été identifiée, après de «grandes opérations de renseignement», comme «l'une des responsables de réseaux liés à l'étranger» hostiles à l'Iran. Interrogé par l'AFP à Londres, Richard Ratcliffe a rejeté ces accusations : «Cela a pris soixante-dix jours pour en arriver là et ce que cela signifie n'est toujours pas clair. Ils ont d'abord parlé d'un problème de passeport», avait-il déclaré vendredi lors d'un rassemblement devant l'ambassade d'Iran à Londres pour réclamer la libération de son épouse.
Une Britannico-iranienne accusée d’avoir voulu renverser le régime
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publié le 15 juin 2016 à 20h51
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