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Royaume-uni

«Mort aux traîtres» répond le meurtrier présumé de Jo Cox au tribunal

Thomas Mair, 52 ans, a été inculpé d’homicide volontaire sur la députée travailliste de 41 ans, tuée jeudi, à une semaine du référendum britannique sur l’Union européenne.

Des fleurs et des bougies déposées en hommage à Jo Cox, près du Parlement à Londres, le 16 juin 2016 (Photo DANIEL LEAL-OLIVAS. AFP)
Par AFP
Publié le 18/06/2016 à 2h21, mis à jour le 18/06/2016 à 3h09

«Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni», a déclaré le meurtrier présumé de la députée britannique pro-UE Jo Cox samedi lorsqu'il a été invité à décliner son identité lors de sa première comparution devant le tribunal de Westminster.

Meurtrier présumé de la députée Jo Cox, Thomas Mair, 52 ans, a été inculpé d'homicide volontaire sur la députée travailliste de 41 ans, tuée jeudi dans sa circonscription de Birstall, dans le nord de l'Angleterre, à une semaine du référendum britannique sur l'Union européenne. «Nous venons d'inculper un homme pour homicide», a déclaré samedi Nick Wallen, le chef de la police du Yorkshire (nord de l'Angleterre) dans un communiqué.

Chargé de l’enquête, Nick Wallen a précisé que Thomas Mair était poursuivi pour une série de chefs d’inculpation, dont homicide, coups et blessures et possession d’une arme offensive.

Jo Cox, 41 ans, mère de deux jeunes enfants, a été tuée en pleine rue jeudi dans sa circonscription du nord de l’Angleterre, à une semaine du vote crucial sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Cette députée travailliste s’était engagée dans la campagne pour défendre le maintien du pays dans l’Union européenne.

Selon des témoins, Thomas Mair lui a tiré dessus trois fois avant de la poignarder à plusieurs reprises alors qu'elle gisait en sang sur le sol. Il a été arrêté peu après les faits. La police britannique enquête sur de possibles liens avec l'extrême droite du meurtrier présumé qui aurait crié «Britain first !» («La Grande-Bretagne d'abord !»), selon des témoins.