Les violations des droits de la minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie, notamment le déni de citoyenneté, le travail forcé et des violences sexuelles, pourraient être considérées comme des «crimes contre l'humanité», ont averti les Nations unies dans un rapport, lundi. Dans ce document consacré au traitement des minorités ethniques et religieuses en Birmanie, le Haut Commissariat des droits de l'homme de l'ONU dénonce «une série de violations grossières des droits de l'homme contre les Rohingyas […] qui laisse supposer une attaque de grande ampleur ou systématique […] qui pourrait déboucher sur une possible accusation de crimes contre l'humanité devant un tribunal». Cette minorité de plus d'un million de personnes, dont certaines sont installées en Birmanie depuis plusieurs générations, reste considérée comme des immigrés illégaux issus du Bangladesh voisin.
Rohingyas persécutés : l’ONU évoque des «crimes contre l’humanité»
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publié le 20 juin 2016 à 19h31
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