C'est le plus gros écart observé dans les sondages entre Hillary Clinton et Donald Trump depuis l'été dernier. Dans une enquête du Washington Post et d'ABC, publiée dimanche, le candidat républicain, à 39 % d'intentions de vote, accuse un net retard sur Clinton (51 %). Un sondage NBC-Wall Street Journal donne, lui, un écart plus réduit (46 % contre 41 %). Trump semble dévisser, alors qu'il y a un mois, il faisait jeu égal avec sa rivale. Mais entre-temps, le milliardaire a vivement mis en cause l'impartialité d'un juge en raison de ses origines mexicaines, puis s'est vanté, quelques heures seulement après le drame d'Orlando, d'avoir prévu de telles attaques. Cela l'a manifestement desservi. Pour autant, il aurait levé la semaine dernière plus de 11 millions de dollars (10 millions d'euros), de quoi renflouer des caisses de campagne quasiment à sec. Le camp Trump espère que la victoire du Brexit va doper sa candidature, qui se cristallise autour de thèmes identiques : nationalisme, rejet des immigrés et des élites.
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