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Libération

C’est un symbole qui compte : la Compagnie nationale de pétrole (NOC) et sa rivale, dans l’est du pays, ont annoncé leur fusion.

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Publié le 03/07/2016 à 20h41

Les deux entreprises menaient jusque-là une existence parallèle, comme beaucoup d'institutions de ce pays devenu schizophrène avec ses deux gouvernements, ses deux armées et ses deux banques centrales. «Nous avons fait le choix stratégique de mettre nos différends de côté […] et de placer la NOC sous l'autorité du Parlement[de Tobrouk, dans l'Est, ndlr], du Président, [Fayez al-Sarraj], et des membres du Conseil présidentiel [de Tripoli]», a indiqué le président de la NOC «bis», installée dans l'Est. La Libye dispose des réserves pétrolières les plus importantes du continent africain. Ce rapprochement devrait permettre de relancer la production nationale, qui était estimée à 1,5 million de barils par jour en 2011, et qui est tombée aujourd'hui à moins de 300 000 barils quotidiens.