Le président turc a lancé mardi son attaque la plus virulente contre l'Occident depuis que des militaires kémalistes ont tenté de le renverser, lui et son gouvernement islamo-conservateur, le 15 juillet. «Ceux que nous imaginions être nos amis prennent le parti des putschistes et des terroristes», a-t-il dénoncé mardi à Ankara, répétant que le scénario du putsch «avait été écrit depuis l'étranger» par son opposant Fethullah Gülen, en exil aux Etats-Unis. Une réponse aux critiques pourtant mesurées de Washington et de l'UE sur l'ampleur des purges qu'il mène dans son pays : 18 699 personnes en garde à vue, 10 132 en détention et 100 mandats d'arrêt délivrés contre des personnels de l'hôpital militaire d'Ankara, dont des médecins.
Recep Erdogan : «Malheureusement, l’Occident soutient le terrorisme et se range aux côtés des putschistes.»
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Publié le 02/08/2016 à 19h51
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