controversé, qui a permis de réduire le flux de migrants vers l'Europe. Athènes craint qu'un échec de l'accord conclu le 18 mars entre les Européens et les Turcs n'entraîne la reprise des arrivées massives de réfugiés, notamment sur ses îles proches des côtes turques. Le régime d'Erdogan, en pleine dérive autoritaire après un coup d'Etat manqué, menace de faire capoter cet accord si l'UE ne supprime pas les visas pour les Turcs souhaitant voyager en Europe. Berlin a jusqu'ici rejeté l'idée d'un «plan B». Mais Bärbel Kofler, chargée des droits de l'homme auprès du gouvernement allemand, a réclamé mercredi «un réexamen» : «L'accord résuppose l'existence d'un Etat de droit de tous les côtés, en Turquie actuellement ce n'est pas le cas», a-t-elle jugé.
Le ministre grec Yannis Mouzalas a réclamé mercredi «un plan B» de l’UE au cas où la Turquie dénoncerait l’accord sur les réfugiés,
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Publié le 03/08/2016 à 20h21
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