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Libération

Donald Trump : «Mettre en place de nouveaux contrôles face aux menaces, [un] filtrage extrême.»

publié le 16 août 2016 à 20h41

Une nouvelle approche… inspirée de la guerre froide. Voilà ce qu'a proposé lundi Donald Trump dans un discours de politique étrangère presque intégralement consacré à la lutte contre le terrorisme. «Pendant la guerre froide, nous avions un test de dépistage idéologique. Il est grand temps de mettre en place un nouveau test de sélection adapté aux menaces auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui, a-t-il déclaré. Seuls ceux que nous pensons capables de s'épanouir dans notre pays et de se fondre dans la société américaine tolérante devraient recevoir un visa. Ceux qui soutiennent les préjugés et la haine ne seront pas admis», a ajouté l'homme d'affaires, sans préciser comment il comptait s'assurer de la sincérité des candidats. Dans la foulée des attentats de Paris et San Bernardino, le candidat avait suggéré d'interdire l'accès des Etats-Unis à tous les musulmans. Face au tollé suscité par un tel plan - qui serait contraire à la Constitution américaine -, Trump a édulcoré sa proposition en évoquant des exclusions sur une base régionale, et non plus religieuse. Dans son discours à Youngstown (Ohio), il a répété sa promesse de «suspendre l'immigration originaire de régions […] qui ont des antécédents d'exportation du terrorisme».Trump a accusé Obama et Hillary Clinton d'avoir créé le vide ayant permis au terrorisme de prospérer. Visiblement nostalgique des régimes autoritaires en Syrie, en Libye et en Egypte, il a souligné que ces trois pays étaient stables à l'arrivée au pouvoir du Président.