Baptisé «Plateforme des crimes de haines en ligne», le programme pilote bénéficiera d’un financement à hauteur de 2 millions d’euros. Il comptera parmi ses rangs cinq policiers, dont un inspecteur et un sergent. Leur mission : identifier et localiser les auteurs de propos haineux (visant l’origine, l’orientation sexuelle, la religion, un handicap ou une identité transgenre), et accompagner les victimes. Le Bureau of Investigative Journalism a montré, à partir de données récoltées auprès des forces de police d’Angleterre et du pays de Galles, que leur nombre est passé de 50 288 à 60 225 l’an dernier. Des chiffres sans doute boostés, depuis, par la vague de commentaires xénophobes qui a suivi le vote en faveur du Brexit, le 23 juin.