A la primaire écolo, il y a trois candidates, Cécile Duflot, Karima Delli, Michèle Rivasi, et lui. Jeudi matin, Yannick Jadot se pointe au Palais des congrès de Lorient, où se tiennent les journées d'été d'EE-LV. Ce proche de Daniel Cohn-Bendit multiplie les «Salut, tu vas bien ?» L'homme est en campagne. Et il aime ça. Bavard, il met en avant son parcours, ses combats. Il dit : «Je ne suis pas marqué par les magouilles politiciennes. Je veux incarner le renouveau de l'écologie et écrire l'histoire de tous les citoyens de France.» C'est beau sur le papier. L'eurodéputé estime être le meilleur porte-drapeau après le retrait de Nicolas Hulot. Répète qu'il a décroché 42 parrainages (il en faut 36 pour participer), comme Duflot, et que le scrutin doit se dérouler dans le calme : «Si ça se transforme en pugilat on n'ira pas bien loin en 2017.» Dans les couloirs, ses supporteurs sont nombreux, notamment parmi les ennemis de «Cécile». Mais les dirigeants du parti le décrivent en «homme seul» dépourvu «d'équipe solide» et «manquant de notoriété». Lui préfère user de la prétérition : «Surtout, il ne faut pas écrire que je suis l'ennemi de Cécile Duflot ou bien que sa défaite serait une défaite pour l'écologie politique. La primaire est un débat de fond sur les idées.» Evidemment.
Jadot : «Surtout, n’écrivez pas que je suis l’ennemi de Duflot»
Publié le 25/08/2016 à 20h11
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