Depuis la violente secousse initiale de mercredi, des centaines de répliques rendent le travail des sauveteurs italiens extrêmement difficile dans la région au nord de Rome frappée par un séisme de 6,2. Les chances de retrouver des survivants s'amenuisent dans les petits villages d'Amatrice, d'Accumoli, d'Arquata et de Pescara del Tronto (photo), particulièrement touchés par le séisme, alors que le bilan des victimes s'élève déjà à 268 morts et près de 400 blessés.
Parallèlement aux mesures d'urgences, Matteo Renzi, le président du Conseil, a annoncé un vaste plan de prévention baptisé «Casa Italia» («maison Italie»). L'objectif est d'assurer la mise en sécurité des habitations italiennes, alors que seules 30 % d'entre elles respectent aujourd'hui les normes antisismiques. Les géologues estiment que 60 % des bâtiments transalpins sont exposés au risque d'un tremblement de terre plus ou moins violent. La presse italienne se fait aussi l'écho d'un pays à deux visages, capable d'un effort extraordinaire concernant la solidarité et l'organisation des secours d'urgence, mais presque toujours en retard en ce qui concerne la prévention. photo Max Rossi. Reuters