Mythe, légende… Aucun mot n’est trop fort dans la presse latino-américaine pour qualifier le chanteur mexicain Juan Gabriel, mort dimanche à Santa Monica (Californie), à 66 ans. Alberto Aguilera Valadez, de son vrai nom, a succombé à un infarctus dimanche matin, deux jours après avoir rempli le Forum d’Inglewood (17 500 spectateurs), à Los Angeles. Le succès de «Juanga», auteur-compositeur de plus de 1 500 chansons né dans une famille de paysans de l’Etat de Michoacan, ne s’est pas démenti depuis son premier disque en 1971. Dans un pays machiste et volontiers homophobe, il s’était imposé avec ses façons maniérées, ses vestes scintillantes et son maquillage. Lundi, le gouvernement attendait une réponse de la famille pour organiser une veillée funèbre au théâtre Bellas Artes de Mexico, honneur rare qui fut réservé aux écrivains Octavio Paz et Carlos Fuentes, ou à l’acteur Cantinflas.
Avec Juan Gabriel, le Mexique pleure son idole
Publié le 29/08/2016 à 21h56
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