Face aux populistes, Merkel assume la défaite et défend sa politique migratoire

La chancelière assume. Après une défaite électorale de son parti dans son fief de Mecklembourg-Poméranie occidentale (ex-RDA), vaincu par une droite populiste qui a fait campagne contre sa politique d'ouverture aux réfugiés, la chancelière a admis être «aussi responsable» de la débâcle. Mais se dit convaincue que sa décision d'ouvrir l'Allemagne à un million de demandeurs d'asile était «la bonne». Alors que les législatives 2017 approchent, le thème de «l'intégration [des réfugiés] et la reconduite [des migrants] qui n'ont pas d'autorisation de séjour vont jouer un rôle important», a-t-elle dit lors du G20 en Chine. En surfant sur les agressions sexuelles de Cologne et sur deux attentats revendiqués en juillet par l'Etat islamique, les populistes de l'AFD (20,8 %) arrivent derrière les sociaux-démocrates du SPD (30,6 %) mais devant la CDU de Merkel (19 %). L'AFD espère une nouvelle percée le 18 septembre lors des élections au Parlement.