«Il est des dates et des actes dans l'histoire qui marquent un changement de monde autant qu'un changement de millénaire.» Alors que les Etats-Unis commémorent ce dimanche les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait près de 3 000 victimes il y a quinze ans, François Hollande a pris son clavier pour rendre hommage aux «vies ensevelies», aux «destins brisés» et aux «familles endeuillées».
«Face au terrorisme, la démocratie triomphera»
«Le 11 septembre 2001, ce jour funeste où près de 3 000 personnes ont été tuées à New York, Washington et Shanksville, dans des attaques destinées par leur ampleur et par leurs cibles à jeter l'effroi sur l'Amérique», poursuit le président de la République sur sa page Facebook, en s'interrogeant sur la nature et le sens de l'événement : «Oui, ce jour-là, nous étions tous Américains. Mais avions-nous suffisamment mesuré et compris que nous étions tous concernés et que nous étions désormais confrontés à un terrorisme d'une autre nature que ce que jusque-là le monde avait connu ? Avions-nous saisi qu'au-delà d'Al-Qaeda et de ce groupe barbare qui s'était installé en Afghanistan, c'était une guerre qui nous était déclarée par le fondamentalisme ?»
Dans son message, François Hollande réaffirme sa vision de la lutte face à la menace terroriste, comme il l'a fait jeudi lors de son discours de rentrée sur «la démocratie face au terrorisme», salle Wagram à Paris. «C'est toujours la démocratie, la liberté, la tolérance et la culture qui sont visées par les fanatiques islamistes qui trahissent leur dieu pour jeter sur la civilisation la haine qu'ils ont pour le progrès humain», écrit le président de la République. Pour conclure dans la même veine : «Face au terrorisme, la démocratie triomphera car la liberté est une force que rien n'arrête, dès lors que les peuples ne cèdent jamais à la peur, qu'ils sont unis et solidaires.»