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Libération

Ecole libre : les communes paient

publié le 16 septembre 2016 à 19h11

La friskola, l'école libre suédoise, est une école privée, mais pas à la française. Les parents ne payent rien puisque, depuis la réforme de 1992, ce sont les communes qui prennent en charge la scolarité de chacun des enfants domiciliés sur leur territoire. Autre spécificité : ces écoles peuvent être gérées par des sociétés privées, qui peuvent choisir de réinvestir leurs bénéfices dans leurs établissements, ou bien de les distribuer à leurs actionnaires ou de les placer. Leur création est soumise à l'approbation de l'inspection académique et de la commune concernée. Si certaines sont confessionnelles, suivent la méthode pédagogique Waldorf ou affichent un profil international, la majorité propose un enseignement général. Elles sont souvent de petite taille : un tiers des lycées ont moins de cent élèves. Les friskolor sont ouvertes à tous et fonctionnent avec un système de file d'attente (premier arrivé, premier servi), avec une exception depuis ce printemps : elles peuvent accueillir des enfants de réfugiés qui n'ont pas été mis sur liste d'attente.