Quatre jours après la validation de sa réélection, contestée par son rival Jean Ping et accueillie fraîchement à l'étranger, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a tenté de réconcilier un pays divisé par des violences post-électorales en prêtant serment mardi pour un deuxième septennat. «Le peuple gabonais a fait le choix de la démocratie et de l'Etat de droit […], à travers un processus démocratique reconnu par tous, y compris par les observateurs étrangers», a-t-il affirmé. Avant de réitérer son appel au dialogue, pour l'instant ignoré par Jean Ping. Grand seigneur, Bongo a promis un «gouvernement d'ouverture» lors de ce raout en présence de quatre chefs d'Etat africains et des ambassadeurs de France et des Etats-Unis. Photo AP
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