Menu
Libération
Guerre en Syrie

Témoignages de la vie à Alep

Alepdossier
«Libération» a choisi de donner régulièrement la parole aux habitants de la ville syrienne. Ils racontent leur quotidien dans un pays enlisé dans une guerre sans fin.
A Alep, le 23 septembre. (Photo Karam al-Masri. AFP)
publié le 27 septembre 2016 à 15h50
(mis à jour le 23 octobre 2016 à 16h26)

Lire tous les témoignages en cliquant sur les liens ci-dessous :

Ahmad Najjar, 23 ans, ancien étudiant en pharmacie, est aide-soignant dans le quartier de Maschad : «Tout blessé est désormais considéré comme mort»

Abou Moudar al-Halabi, 38 ans, employé municipal du quartier de Salaheddine : «Nous appartenons à la même famille, il ne nous reste que la solidarité»

Brita Haji Hassan, ingénieur, président élu du Conseil local d'Alep-est (l'équivalent du conseil municipal), de passage en France : «Tous les habitants se sont mis à l'agriculture»

Abou Youssef, père de famille à Alep-Ouest, la zone sous contrôle du régime de Bachar al-Assad : «Tout se passe au-dessus de nos têtes : les rebelles tirent vers nous, le régime tire à partir de chez nous»

Oum Ayman, mère de quatre enfants dans un quartier de l'est : «Mes fils pleurent leur entraîneur de boxe»

Sabri, un habitant du quartier Sad al-Loz dans l'est : «Le père et son fils ont été écrasés sous les blocs de pierre»

Abou Chadi, père de famille à Alep-Est : «Un bruit de fin du monde nous a tirés de notre sommeil»

Oum Ayham, mère d'une famille de quatre enfants dans le quartier de Tariq Al-Bab, dans l'est d'Alep : «Mourir de soif vaut-il mieux qu'être tué par les bombardements ?»

Abu Salim, père de famille du quartier Al-Maadi, dans l'est d'Alep : «Devant le spectacle horrifiant des morts, j'ai eu un regard de regret pour le pain perdu»

Abu Ibrahim, combattant le long de la ligne de front dans la vieille ville : «Dès qu'ils voient une ombre, les snipers tirent»

Ahmad, aide-soignant dans un hôpital de campagne : «Laisser mourir certains malades pour en sauver d'autres»

Bassem Khalifé, habitant du quartier de Bustan Al-Qasr, dans l'est d'Alep : «A chaque fois qu'on sort, on fait nos adieux au reste de la famille»

Yasser Al-Youssef du groupe rebelle Noureddine Al-Zenki : «On essaie de priver Alep de ses moyens de survie»

Abou Jaafar, responsable du service de médecine légale au Conseil civil d'Alep : «Les enfants comptent pour presque la moitié des victimes»