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Ahmad Najjar, 23 ans, ancien étudiant en pharmacie, est aide-soignant dans le quartier de Maschad : «Tout blessé est désormais considéré comme mort»
Abou Moudar al-Halabi, 38 ans, employé municipal du quartier de Salaheddine : «Nous appartenons à la même famille, il ne nous reste que la solidarité»
Brita Haji Hassan, ingénieur, président élu du Conseil local d'Alep-est (l'équivalent du conseil municipal), de passage en France : «Tous les habitants se sont mis à l'agriculture»
Abou Youssef, père de famille à Alep-Ouest, la zone sous contrôle du régime de Bachar al-Assad : «Tout se passe au-dessus de nos têtes : les rebelles tirent vers nous, le régime tire à partir de chez nous»
Abou Taym al-Halabi, photoreporter de 22 ans : «En prenant la première photo de mon nouveau-né, je l'ai imaginé sous les décombres»
Rasha, institutrice bénévole : «Les enfants ont adoré l'atelier de peinture sur ruines»
Oum Ayman, mère de quatre enfants dans un quartier de l'est : «Mes fils pleurent leur entraîneur de boxe»
Sabri, un habitant du quartier Sad al-Loz dans l'est : «Le père et son fils ont été écrasés sous les blocs de pierre»
Abou Chadi, père de famille à Alep-Est : «Un bruit de fin du monde nous a tirés de notre sommeil»
Oum Mahmoud, mère de famille d'Alep-Est : «Je cuirai le pain à la maison jusqu'à l'épuisement de ma farine»
Ammar, secouriste de la défense civile (Casque blanc) : «Chehab, 7 ans seul survivant de sa famille. Peut-il se réjouir d'avoir été sauvé ?»
Oum Ayham, mère d'une famille de quatre enfants dans le quartier de Tariq Al-Bab, dans l'est d'Alep : «Mourir de soif vaut-il mieux qu'être tué par les bombardements ?»
Abu Kifah, jeune secouriste : «Elle avait un mois à peine, et on a réussi à l'extraire indemne des décombres !»
Abu Salim, père de famille du quartier Al-Maadi, dans l'est d'Alep : «Devant le spectacle horrifiant des morts, j'ai eu un regard de regret pour le pain perdu»
Abu Ibrahim, combattant le long de la ligne de front dans la vieille ville : «Dès qu'ils voient une ombre, les snipers tirent»
Ahmad, aide-soignant dans un hôpital de campagne : «Laisser mourir certains malades pour en sauver d'autres»
Bassem Khalifé, habitant du quartier de Bustan Al-Qasr, dans l'est d'Alep : «A chaque fois qu'on sort, on fait nos adieux au reste de la famille»
Yasser Al-Youssef du groupe rebelle Noureddine Al-Zenki : «On essaie de priver Alep de ses moyens de survie»
Abou Jaafar, responsable du service de médecine légale au Conseil civil d'Alep : «Les enfants comptent pour presque la moitié des victimes»
Abou Taym Al-Halabi, jeune photographe : «Ecoutez chaque poignée de gravats vous raconter ce qu'il s'est passé»
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