dans la région du Darfour. Un rapport affirme ainsi qu'au moins une trentaine d'attaques de ce type ont été perpétrées entre janvier et septembre sur des villages du Djebel Marra dans le cadre d'une vaste campagne militaire contre les rebelles. Pour appuyer son propos, l'ONG a rassemblé des photographies d'enfants souffrant de brûlures, des images satellite de villages détruits et de personnes déplacées, des extraits d'entretiens avec plus de 200 survivants et des analyses d'experts en armes chimiques. Face à ces allégations, Khartoum dément en bloc : le porte-parole de l'armée soudanaise a jugé le rapport «incorrect», ajoutant que les troupes «ont pour ordre clair de ne pas viser les rebelles s'ils se trouvent dans des secteurs habités par des civils».
Amnesty International a accusé jeudi le gouvernement soudanais d’avoir eu recours à des armes chimiques, causant la mort de civils
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publié le 29 septembre 2016 à 18h51
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