signé en septembre par le Président, Juan Manuel Santos, pour donner au texte la «plus large légitimité possible». «Nous sommes face à une décision historique et nous espérons que tous les Colombiens vont aller voter», a déclaré Santos. Cet accord vise à mettre fin à la plus ancienne confrontation armée des Amériques qui, au fil des décennies, a vu plus de 260 000 morts, 45 000 disparus et 6,9 millions de déplacés, et impliqué diverses guérillas d'extrême gauche, des milices paramilitaires d'extrême droite et les forces de l'ordre. Si la paix est votée, les Farc, nées en 1964 d'une insurrection paysanne qui comptent encore 5 765 combattants, se convertiront en parti politique après avoir déposé les armes sous la supervision d'une mission de l'ONU.
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