La justice palestinienne a décidé lundi que les prochaines municipales se tiendraient en Cisjordanie mais pas dans la bande de Gaza, illustrant à nouveau l’incapacité des mouvements palestiniens à surmonter leurs rivalités. Ce scrutin, repoussé à une date inconnue, était censé être le premier depuis 2006 à se tenir en même temps dans les deux territoires, séparés géographiquement par le territoire israélien et politiquement par des années de querelles entre l’Autorité palestinienne et le Hamas islamiste. Cette incapacité des mouvements à présenter un front commun passe pour un obstacle majeur à un règlement du conflit israélo-palestinien vieux, de près de soixante-dix ans. L’Autorité, reconnue internationalement et censée préfigurer un Etat palestinien indépendant, siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée par l’armée israélienne depuis près d’un demi-siècle. Le Hamas - considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis ou l’UE - tient Gaza depuis qu’il en a évincé l’autorité par la force en 2007 après avoir été privé de sa victoire aux législatives de 2006. Toutes les tentatives de réconciliation ayant fait long feu, les municipales auraient pu délivrer le message d’une convergence palestinienne.
Les prochaines municipales auront lieu seulement en Cisjordanie
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publié le 3 octobre 2016 à 20h51
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