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Election

Le Portugais Antonio Guterres prochain secrétaire général de l'ONU

Son élection devrait être officielle jeudi. Mais un vote non officiel a montré qu'aucun membre du conseil de sécurité ne s'opposerait à sa désignation.
Le Portugais Antonio Guterres au siège de l'ONU à New York, le 12 avril 2016 (Photo KENA BETANCUR. AFP)
publié le 5 octobre 2016 à 18h47

L’ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres est presque assuré de succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l’ONU, après un vote informel du Conseil de sécurité mercredi, et pourrait être élu dès jeudi, selon l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine.

Le diplomate russe a annoncé un vote formel du Conseil jeudi pour confirmer le choix du candidat, ajoutant qu'il s'attendait à ce que l'élection se fasse «par acclamation». «Nous souhaitons tout le bien à M. Guterres en s'acquittant de ses devoirs de secrétaire général des Nations unies ces cinq prochaines années», a ajouté Tchourkine.

Durant le vote de mercredi les cinq membres permanents du Conseil, Royaume-Uni, Etats-Unis, Russie, Chine et France, qui disposent d’un droit de veto, ont voté avec des bulletins de couleur différente des dix autres membres. Il a donc été possible de voir pour la première fois si l’un de ces cinq membres permanents envisageait de bloquer la candidature de Guterres.

Le Portugais avait terminé en tête des cinq scrutins préliminaires déjà effectués. Aux deux tours précédents, 12 des 15 pays membres l’avaient «encouragé», deux l’avaient «découragé», émettant donc un vote défavorable, et un dernier était «sans opinion». Le vote de mercredi a permis de voir que les votes défavorables à n’étaient visiblement pas le fait des grandes puissances.

L’ancien Premier ministre portugais a été le chef de la mission de l’ONU pour les réfugiés durant 10 ans.

Après approbation par le Conseil de sécurité, le candidat retenu doit également recueillir ensuite le vote favorable de l'Assemblée générale de l'ONU. Le prochain secrétaire général prendra ses fonctions le 1er janvier.

Dix candidats étaient en lice pour succéder au sud-coréen Ban Ki-moon.