Un Français parmi les Nobel de chimie, le mauvais souvenir de France-Bulgarie en 1993 et la libération de l’employée du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Nourane Houas. Les vidéos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Lundi, un «non»
A une très courte majorité (50,21% des suffrages), l'accord de paix avec les Farc a été rejeté par le peuple colombien lors d'un référendum organisé dimanche. Les détracteurs du texte ont notamment pointé un trop grand laxisme vis-à-vis des anciens guérilleros, dont le combat dure depuis plus d'un demi-siècle.
Malgré ce résultat, le président Juan Manuel Santos, le leader des Forces armées révolutionnaires de Colombie Rodrigo Londoño (connu sous le nom de «Timochenko») et le camp du «non» se sont néanmoins dits déterminés à poursuivre le processus de paix.
Mardi, une libération
L'opération a eu lieu lundi soir : après dix mois de captivité, l'employée du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Nourane Houas a été libérée puis transférée vers le sultanat d'Oman.
La jeune femme, qui possède la double nationalité française et tunisienne, était la dernière ressortissante hexagonale retenue dans le monde.
Mercredi, un Nobel
A 71 ans, le chercheur de l'université de Strasbourg Jean-Pierre Sauvage a vécu une consécration qu'il n'attendait pas. Distingué du prix Nobel de chimie en compagnie du Néerlandais Bernard Feringa et du Britannique James Fraser Stoddart pour la création de minuscules «machines moléculaires», le Français s'est dit «très surpris».
Jeudi, un souvenir
Pour son deuxième match qualificatif pour la Coupe du monde 2018, la France a affronté la Bulgarie vendredi soir au Stade de France. Une affiche qui a ravivé des souvenirs douloureux pour les supporteurs des Bleus. De ceux rangés aux côtés d'un France-Allemagne 1982 ou d'un France-Italie 2006. De ceux qu'on voudrait effacer.
Car, à l’évocation des Bulgares, on repense immédiatement à cette rencontre de novembre 1993 disputée au Parc des princes, à ce centre trop long de David Ginola, à ce contre initié à dix secondes de la fin du temps réglementaire et à ces Tricolores qui regardent leurs adversaires courir. Surtout, on se remémore cette frappe magistrale de Kostadinov sous la barre transversale de Bernard Lama ; et ces Bleus qui pleurent. Dans la fraîcheur d’une fin d’automne, un vent glacial parcourut les travées du Parc : les hommes de Gérard Houllier abandonnaient là leurs rêves de Mondial américain.
Sur ce but moururent les desseins promis dorés à une génération d’attaquants hors du commun. David Ginola – tenu pour principal responsable de la défaite par son sélectionneur –, Jean-Pierre Papin et Eric Cantona plièrent bagage avant l’Euro 1996, laissant ainsi la place à une certaine «génération 98»...
Vendredi, le Nobel de la paix
Le Nobel de la paix a été attribué vendredi au président colombien, Juan Manuel Santos, pour l'aider à remettre sur les rails l'accord de paix historique signé avec la guérilla marxiste des Farc après son rejet par la population. L'occasion de revenir sur trois dates qui ont marqué les discussions vers un accord de paix entre le gouvernement colombien et les Farc.