Obama ? Un symbole? Après huit ans d’une présidence parfois décevante, la tentation est forte de ramener le bilan du premier président noir de l’histoire américaine à sa seule personne. Exorcisant une partie de ses démons, la république américaine aurait fait l’essentiel en élisant, un siècle et demi après l’abolition de l’esclavage, un lointain représentant des réprouvés et des humiliés qu’Abraham Lincoln avait émancipés. Pour le reste, cet homme élégant, brillant, orateur enthousiasmant, se serait contenté, à travers son style vif-argent et ses discours étincelants, d’incarner un rêve et non de conduire une révolution.
Après deux mandats, quel bilan tirer? Economie, écologie, diplomatie… Mais aussi communication, style, musique ou "swag", Libération retrace les grands chapitres de cette présidence riche en symboles.
Nourri d’analyses et de reportages, de portfolios et de textes d’écrivains américains retraçant leurs années Obama, ce hors-série de 52 pages dresse le portrait d’un homme qui restera dans l’Histoire et les mémoires.
Obama Blues, hors-série de 52 pages. 4,5 euros. En kiosque.